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Les femmes chefs d’entreprise de l’Hérault reçues par la présidente Valérie Renet

CRC OCCITANIE

Une quarantaine de membres de l’association FCE 34 sont venues découvrir la Chambre régionale des comptes Occitanie et sa présidente, Valérie Renet, mardi 25 février, à Montpellier.

« Concrètement, après votre rapport, qu’est-ce qui s’est passé ? » La question fuse du troisième rang. « Le travail est bien fait, mais après ? » Les femmes chefs d’entreprise de l’Hérault vont à l’essentiel, lorsqu’elles questionnent la présidente de la Chambre régionale des comptes Occitanie, Valérie Renet. « Il faut le faire savoir quand il y a un suivi judiciaire qui sort de la CRC ! » Le dialogue est direct, souriant et marqué par la précision. Cela fait déjà plus d’une heure et demie que les quarante participantes échangent. Et visiblement, elles resteraient volontiers là une heure de plus.

La rencontre est une première. Réseau de femmes chefs d’entreprises, FCE 34 l’a sollicitée, intéressé par le fait de découvrir la CRC Occitanie, mais aussi le parcours de sa présidente. Alors ce mardi 25 février, l’association et sa présidente Sandrine Bignoli organisent leur soirée mensuelle au siège de la CRC, avenue des Etats du Languedoc.

Au cœur des débats, les sujets fusent : les travaux de la CRC Occitanie ; la présentation des missions des magistrats ; les questions de probité, de régularité ; l’analyse et l’évaluation des politiques publiques ; les choix de programmation ; la mise en place d’audits-flash ; la soutenabilité des dépenses publiques…  On regarde également une vidéo sur l’organisation et les missions des juridictions financières.

Mieux comprendre les enjeux de la gestion publique

Le tout permet, indique FCE Hérault, « de mieux comprendre les enjeux de la gestion publique locale et ses impacts sur l’économie régionale. Un sujet essentiel pour nous, dirigeantes, qui évoluons dans un écosystème où les politiques publiques influencent nos activités et nos décisions stratégiques. »

Valérie Renet explique, répond aux questions, et les retourne parfois. Comme par exemple, quand on lui demande pourquoi et comment elle est devenue présidente de CRC : « Et vous, est-ce que vous avez toujours voulu devenir chef d’entreprise ? ». Expliquant ne pas avoir eu de plan de carrière, elle décrit ses motivations, sa volonté de « mettre en application ses idées » et son souhait aujourd’hui, avec l’ensemble des juridictions financières, de « s’ouvrir aux citoyens pour que nos constats soient mieux connus ».

Invitées à s’emparer des travaux de la CRC

La présidente précise : « On essaie, même si cela est difficile, de suivre l’actualité. Nous pouvons éclairer le débat public ». Elle interpelle à nouveau les femmes chefs d’entreprise, qui interrogent encore sur les suites données aux rapports : « Un an après, les collectivités doivent délibérer sur le suivi de nos recommandations. Et puis le levier, c’est vous, les citoyens ! », invitant les participantes à lire les travaux de la CRC et à s’en emparer. Et qui sait, cette rencontre aura peut-être suscité des vocations à venir participer au panel de lecteurs de la Chambre régionale des comptes Occitanie ?