Marie-Aimée Gaspari, conseillère référendaire à la Cour des comptes, prendra ses fonctions à la tête de la chambre régionale des comptes (CRC) Occitanie à compter du 9 juin 2021. En raison des contraintes sanitaires, son audience d’installation se tiendra dans un format resserré le 14 juin 2021.
Magistrate judiciaire de formation, elle a ultérieurement été intégrée dans le corps des magistrats de la Cour des comptes. Depuis 2012, elle a successivement occupé les fonctions de chargée de mission auprès du Procureur général, avant de rejoindre la quatrième chambre de la Cour des comptes, dont le champ de compétences recouvre notamment l’organisation territoriale de l’État, la répartition des compétences avec les collectivités territoriales, les politiques de sécurité, l’analyse des finances publiques locales et l’appel des jugements des chambres régionales et territoriales des comptes. Depuis 2016, elle était également rapporteure adjointe auprès du Conseil constitutionnel.
Marie-Aimée Gaspari succède à André Pezziardi. Ce magistrat, qui rejoindra prochainement la Cour des comptes, a conduit, en 2016, le regroupement des deux anciennes chambres régionales des comptes de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Depuis, la CRC Occitanie exerce ses missions sur un vaste territoire (2ième région de France en superficie) qui regroupe 7 608 organismes soumis aux règles de la comptabilité publique (collectivités territoriales, établissements publics et syndicats), représentant près de 30,4 milliards d’euros d’argent public, auxquels s’ajoutent des structures de droit privé (sociétés d’économie mixte, sociétés publiques locales ou encore certaines associations bénéficiaires de subventions publiques) et le secteur sanitaire et médico-social.
Première femme à présider la chambre régionale des comptes d’Occitanie, Marie-Aimée Gaspari est nommée dans un contexte de réforme stratégique des juridictions financières conduite sous l’impulsion de Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes. Cette réforme a notamment pour objectifs de renforcer la capacité des chambres régionales des comptes à évaluer les politiques publiques locales, de mieux accompagner les décideurs publics et de rendre leurs travaux plus accessibles aux citoyens.