Depuis le milieu des années 2000, le ministère de la Santé et la Haute Autorité de santé (HAS) ont généralisé des « indicateurs qualité » (IQ) qui se sont imposés dans le secteur hospitalier en quelques années : ils sont utilisés dans la certification, mobilisés dans la contractualisation régionale, repris par les palmarès, communiqués par les hôpitaux et affichés publiquement sur les sites institutionnels. Ces mesures introduisent un recours à la quantification, à la mise en comparaison, à la mise en équivalence des établissements, à partir de la traçabilité des pratiques médicales et des processus organisationnels.