Les résultats en deux mots
L'étude révèle des préoccupations majeures liées à la prévention des grossesses non désirées en Guadeloupe et en Martinique, où malgré des mobilisations significatives, les taux élevés de recours à l'IVG persistent. En Guyane, le taux de recours à l'IVG reste stable et élevé, avec des problématiques de prévalence du SIDA et de grossesses précoces chez les mineures. À La Réunion, bien que les taux d'IVG soient moins élevés, les IVG réitérées et les grossesses chez les jeunes filles demeurent fréquentes. À Mayotte, malgré une baisse des IVG, la contraception est mal comprise et la prévention est assurée par le service de conseil et d'orientation familiale. Des situations similaires sont observées à Saint Pierre et Miquelon, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie, avec des améliorations en matière d'IVG et de contraception grâce à l'extension des lois.
Recommandations
Parmi les recommandations les plus importantes qui concernent les deux départements de la Guadeloupe et de la Martinique dans lesquels la mission de l’IGAS s’est rendue, et qui peuvent sans doute s’appliquer aussi aux départements de la Guyane et de la Réunion, la première consiste à sensibiliser la population à la problématique de prévention en particulier le taux d’IVG chez les mineures, et à développer l’éducation à la sexualité, véritable impératif de politique publique.
Contact : IGAS
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