Les résultats en deux mots
L'analyse montre que les programmes d'armement en coopération ne présentent pas de désavantages significatifs en termes de gestion financière et de délais par rapport aux programmes nationaux. Toutefois, ils sont confrontés à des défis particuliers comme l'harmonisation des besoins et la gestion du “juste retour industriel". La nécessité de coopération est affirmée pour éviter les redondances et favoriser une défense européenne unie et efficace.
Recommandations
Il est conseillé de consolider le leadership du Ministère de la Défense dans la gestion des programmes de coopération, d'encourager l'intégration européenne de l'industrie de défense et d'adopter une approche pragmatique pour initier des coopérations avec un nombre restreint de partenaires, susceptibles d'être élargies. La nécessité d'une gestion efficace par l'OCCAr, une réflexion sur le principe du « juste retour industriel » et l'harmonisation des besoins opérationnels sont également soulignées, tout en appelant à une initiative française lors des rencontres européennes sur la défense pour explorer de nouvelles avenues de coopération, particulièrement dans les domaines moins exploités comme les capacités maritimes et terrestres.
Contact : Assemblée nationale
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