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Parcours et expériences en formation initiale : quel(s) impact(s) sur l’insertion ?

FICHE DE SYNTHÈSE

L'étude regroupe plusieurs travaux basés sur l’enquête Génération 2017, menée en 2020 par le Cereq et explorent divers parcours, expériences, en formation initiale et leur impact sur l’insertion professionnelle. L’objectif est de dépasser l’analyse traditionnelle centrée sur le niveau de diplôme, afin de comprendre comment l’intégration sur le marché du travail est influencée par des trajectoires spécifiques (dispositifs d’inclusion, alternance, séjours à l’étranger, césures, etc.). Chaque étude se concentre sur des volets précis : dispositifs Ulis/Segpa, baccalauréats technologiques ou professionnels, alternance, mobilité internationale, entre autres.

Les résultats en deux mots

  • Dispositifs Ulis et Segpa : Les élèves issus de ce dispositif quittent l’école tôt (18,9 ans en moyenne), souvent sans diplôme (40%). Leur insertion professionnelle est marquée par des contrats précaires  et des périodes de chômage prolongées (19 mois sur trois ans en moyenne). Leur accès à l’emploi reste limité, avec une surreprésentation dans des postes ouvriers, environ 50% des emplois occupés.
  • Bacheliers technologiques STMG : Malgré une baisse des effectifs dans cette filière, elle conserve toujours une fonction importante de mixité sociale et plus de 10% des diplômés atteignent un bac +5. En revanche, leurs débouchés professionnels sont moins valorisés que ceux des bacheliers généraux.
  • Bacheliers professionnels : Les poursuites d’études après le bac (notamment jusqu’à bac +2 ou bac +3) améliore significativement l’insertion professionnelle, et ceux qui accèdent directement au marché du travail accèdent à des emplois moins qualifiés, malgré une expérience pratique plus importante.
  • Filière STAPS : L’accès au statut de cadre via cette filière reste limité, même si on observe que les diplômés de STAPS combinent souvent leurs études avec des certifications sportives et des expériences professionnelles, facilitant ainsi leur insertion dans le secteur sportif.
  • Alternance avant la réforme de 2018 : Les dispositifs d’alternance ou de professionnalisation montraient déjà un effet positif sur l’employabilité immédiate des jeunes concernés, et cela même avant la réforme. Les apprentis et alternants bénéficient d’une meilleure transition vers l’emploi que ceux en parcours classique.
  • Épanouissement des jeunes au travail : Les conditions d’emploi sont déterminantes pour le sentiment d’épanouissement au travail. De plus, les expériences professionnelles comme les stages rémunérés et l’apprentissage, renforcent un rapport positif au travail.
  • Césures : Les césures motivées par le désir de travailler sont les seules à améliorer durablement les chances d’insertion sur le marché de l’emploi.
  • Séjours à l’étranger : La valorisation de ces séjours dépend de leur durée, de leur objectif (diplômant ou non) et du pays d’accueil. Les expériences combinant apprentissage académique et immersion professionnelle sont particulièrement prisées par les employeurs. 

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Contact : Céreq

Ce document, produit par la Cour, résume un rapport d'évaluation. Il n'engage pas la responsabilité des auteurs dudit rapport.