Depuis 1999, plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes à différents niveaux de la vie politique. Une réforme constitutionnelle en 2008 a étendu la parité à la "responsabilité sociale et professionnelle" et a introduit des lois promouvant la parité dans les entreprises, les institutions publiques et les instituts de recherche. Les élections municipales, régionales et européennes sont soumises à une parité stricte de 50 % d'hommes et 50 % de femmes. Le mode de scrutin "binôme paritaire" a été introduit au niveau départemental. Des pénalités financières pour les élections nationales ont été adoptées depuis 2000 et augmentées en 2007 et 2014.
Les résultats en deux mots
L'étude montre que les sanctions sur la parité ont été mises en œuvre et renforcées, améliorant la représentation numérique des femmes de 12,3 % en 2002 à 38,7 % en 2017. Cependant, les normes sexistes et l'autorité limitée des élites politiques limitent les progrès et la qualité de la représentation. A l'Assemblée nationale, les femmes restent toujours marginalisées par rapport à leurs homologues masculins.
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