Le développement de la « finance climat » résulte d’un triple phénomène de renforcement de la question climatique dans les débats publics, d’alignement progressif des acteurs économiques, puis financiers, sur ces enjeux, en partie par opportunité économique, et de renforcement des capacités de mesure des externalités positives et négatives des comportements humains. Les pouvoirs publics disposent d’un outil structurant consistant à faire entrer un « prix du carbone » dans les estimations de rentabilité des investissements.