Cette évaluation porte sur l’impact de la fiscalité du capital, qui a fait l’objet de diverses réformes entre 2018 et 2022. Ainsi, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) a été introduit en 2018, se substituant à l’impôt sur la fortune (ISF) à compter du 1er janvier 2018. Ce nouvel impôt est recentré sur les détenteurs de patrimoines immobiliers dont la valeur totale est supérieure à 1 300 000 euros. En 2018 la taxation des revenus du capital au barème de l’impôt sur le revenu (IR) a été remplacée par une imposition forfaitaire à un taux unique de 30 %. Parallèlement, en 2018, une baisse du taux d’IS a été entamée avec une cible de 25 % en 2022. Toutefois, les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 250 millions d’euros ont vu leur taux d’impôt baisser à compter de 2019, alors que pour les autres entreprises la baisse a été retardée à 2020. Au total, cette réforme représente une baisse de près de 12 milliards d’euros de prélèvements obligatoires pour les entreprises.