La présente évaluation porte sur deux peines alternatives à l’incarcération : le travail d’intérêt général (TIG) et la détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE). Ces mesures ont connu un essor particulier dans le cadre des réformes déployées à partir de 2019 afin de limiter la place de la détention dans le système répressif. Néanmoins, cet objectif n’a pas été atteint et le nombre de personnes incarcérées a atteint un niveau record en 2024. Dans ce contexte, la Cour des comptes a mené une évaluation du TIG et de la DDSE, en s’interrogeant en particulier leur caractère effectivement sanctionnant, ainsi que leurs effets sur l’insertion des condamnés et la prévention de la récidive.