Le contrôle par la chambre régionale des comptes du CH de Saint-Jean d’Angély révèle les mêmes zones de risques mises en évidence lors du contrôle du CH de Saintes, hôpital de recours du groupement et dont la direction est commune. -Une situation financière très préoccupante, les activités de médecine et de chirurgie, dans le cadre du financement à la tarification à l’activité (T2A) ne dégageant pas d’excédents suffisants et un financement des activités de service public, que sont les urgences et le SMUR, qui n’est structurellement pas assuré. -Jusqu’au 30 septembre 2018, le centre hospitalier facturait la prestation « chambre particulière » parfois sans le consentement signé du patient, ce qui malmenait les droits de celui-ci. Depuis il a recours, dans des conditions mieux contrôlées au prestataire Happytal pour cette facturation mais cette intervention ponctionne 200 000 € sur ses produits. -L’absence de contrôle de l’exercice de l’activité libérale susceptible de générer des dérives plus ou moins graves dont l’inégalité d’accès aux soins en termes de délais, et une activité personnelle privilégiée au détriment de l’activité publique de l’hôpital.