Une agglomération récente et cohérente, mais à deux vitesses
La création au 1er janvier 2017 de l’agglomération des Sables-d’Olonne (LSOA) résulte d’une réflexion des acteurs du territoire pour se doter d’un EPCI disposant d’une taille critique et cohérente notamment au regard du bassin de vie.
L’agglomération et la commune-centre des Sables-d’Olonne, dirigées par le même élu, n’ont eu de cesse de développer des mutualisations et disposent d’un fonctionnement intégré. En revanche, les communes rétro-littorales de l’intercommunalité, également les moins peuplées, n’ont que peu de services en commun.
Une bonne situation financière
L’agglomération dispose d’une situation financière confortable et supérieure à celle des EPCI de la même strate. Malgré une stabilisation de ses taux d’imposition, ses ressources fiscales sont dynamiques, générant une capacité d’autofinancement lui permettant de couvrir l’essentiel de ses investissements.
La gestion de ces derniers par LSOA mériterait par ailleurs d’être perfectionnée, le taux d’exécution budgétaire en section d’investissement s’établissant à 65 % en 2021. La mise en œuvre d’un règlement budgétaire et financier peut y contribuer.
Les charges de gestion de l’agglomération connaissent également une augmentation, du fait notamment de l’effet des transferts de compétences et de personnel de la part de la commune des Sables-d’Olonne. Ainsi, à ce jour, la construction intercommunale n’a pas eu pour effet la baisse de ces dépenses.