Cette étude porte sur le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) en France, un mécanisme instauré en 1983 pour encourager les entreprises à augmenter leurs investissements en recherche et développement (R&D) en diminuant le coût associé à ces activités. Depuis 2008, ce dispositif est basé uniquement sur le volume des dépenses en R&D des entreprises et s’applique sous forme d’une réduction de l’impôt sur les sociétés (IS). Le taux de crédit d’impôt est de 30 % pour les dépenses inférieures à 100 millions d’euros et de 5 % pour celles qui dépassent ce montant. L’étude met particulièrement l’accent sur l’efficacité du dispositif "jeunes docteurs" (DJD), introduit en 1999, qui incite les entreprises à embaucher des individus ayant obtenu un doctorat. Ce volet spécifique du CIR représente environ 1 % des dépenses déclarées et 0,3 % du total du CIR. Pour être éligible, l’entreprise doit embaucher un titulaire d’une thèse de 3e cycle obtenue en France ou d’un équivalent international, y compris lorsque le docteur est le dirigeant de l’entreprise.