La prise en charge des résidents reste perfectible en termes de qualité de vie et la gestion de leur dossier administratif n’est pas optimale. L’inadéquation partielle de l’établissement avec les personnes qu’il accueille retentit sur l’attention portée à ces dernières. La mise en place d’une démarche qualité doit permettre de corriger rapidement les anomalies relevées par la chambre.
L’association souffre d’un défaut de pilotage administratif et financier alors que la chambre constate une situation de suradministration par rapport aux établissements comparables. Les capitaux propres sont lourdement négatifs en raison d’un déficit cumulé de 2,5 millions d’euros, de nature à compromettre la poursuite de l’exploitation. L’association n’est parvenue à maintenir son activité qu’en retardant le paiement de ses dettes sociales et fiscales. La précarité de la situation financière remet également en cause la mise en œuvre de projets structurants au bénéfice des résidents. La chambre constate toutefois que des efforts ont été engagés depuis 2018 pour assainir une situation financière qui reste préoccupante, malgré un résultat positif en 2019.
À court terme, l’élaboration du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, rendu obligatoire par la loi, devra contribuer à l’adoption d’une stratégie, déclinée par un plan d’action. À cette occasion, la mise en place d’un plan de retour à l’équilibre financier devra être étudiée.