EXTRAIT
Le bilan des actions engagées est modeste. Les dépenses d’équipement sont limitées alors que l’autofinancement dégagé grâce à des recettes fiscales dynamiques témoigne de la capacité à investir.
La chambre observe que les dispositifs de mutualisation sont encore restreints. Ils répondent davantage à la couverture de besoins immédiats plutôt qu’à une véritable stratégie d’intégration visant à l’amélioration de la qualité du service public.
Composé de 88 agents en 2020, l’effectif s’est principalement constitué à la suite des prises de compétences. L’établissement l’a cependant accru par la création de 34 emplois supplémentaires, en dehors de toute extension de son périmètre.
Ces recrutements pèsent sur l’évolution des dépenses de personnel tout comme le régime indemnitaire, en augmentation sensible depuis 2018. L’absentéisme pour raison de santé est supérieur à la moyenne relevée dans les établissements comparables et la progression des absences consécutives aux accidents du travail appelle une réaction rapide et adaptée de la part de l’établissement. Enfin, la durée légale du temps de travail n’est pas respectée, en raison de l’octroi de jours de congés en l’absence de base légale.
La chambre attire l’attention de l’établissement sur les dépenses de personnel qui, par leur évolution croissante, pourraient contribuer à court terme à la réduction des capacités financières. La hausse sensible des dépenses du service public des déchets mérite également attention.
L’examen de deux programmes d’équipement significatifs concernant les stades de Porto‑Vecchio et de Lecci, sous l’angle du respect du droit de la commande publique, montre les insuffisances dans la définition initiale du besoin. Des carences sont également relevées par la chambre, tant en phases de passation que d’exécution des marchés. L’organisation et le pilotage de la fonction achats restent lacunaires et doivent être renforcés.