Appréciée de ses actionnaires, et plus particulièrement des communes et groupements de petite taille, qui auraient des difficultés à réaliser certaines opérations sans son concours, elle dispose de marges réelles d’amélioration dans l’exercice de ses missions. Une formalisation accrue du suivi de l’avancement des projets, aux plans technique et financier, serait bienvenue, tout comme une plus grande célérité dans la clôture des opérations.
Sa situation financière, bien que saine, repose sur un résultat d’exploitation fragile, juste à l’équilibre. L’information financière communiquée aux actionnaires mériterait d’être enrichie et de gagner en lisibilité, au service d’une mise en perspective pluriannuelle. Une analyse de la rentabilité des opérations par secteur et type d’accompagnement est recommandée, afin de définir une stratégie tarifaire.
L’ADTO-SAO évolue dans un contexte incertain. Elle est susceptible, en particulier, de devoir faire face à la concurrence de diverses structures à moyen terme. Les difficultés à recruter et conserver des chargés d’opérations expérimentés sont un autre enjeu important.
Elle doit consolider les modalités du contrôle analogue exercé par les représentants élus de ses actionnaires. La remise en cause de l’existence d’un tel contrôle la conduirait à devoir appliquer les règles de la commande publique.
Il est nécessaire de renforcer le rôle du conseil d’administration et de l’assemblée spéciale des actionnaires minoritaires en matière de définition des orientations de la société et du contrôle de son activité. À cette fin, des réunions plus fréquentes doivent être organisées, pour échanger sur des ordres du jour plus étoffés.
En particulier, il serait utile que la société élabore un plan d’affaires à moyen terme, s’appuyant sur un diagnostic complet du contexte, et dessinant une prospective financière à moyen terme.